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Je tente seulement de décrocher un sourire au moins. Mon esthétique est sociale, je récolte des documents, des témoignages d’un territoire afin de fournir une œuvre où les matériaux et techniques sont choisis avec justesse.

Les ruses que j’échafaude ne sont pas là pour inventer une réalité crédible. Une documentation photographique constante me permet de décrire mon environnement. Je juxtapose aux réalités vécues des bricolages, je connecte des matières avec des idées. Dans mes installations comme dans mes sculptures, les finitions de mes œuvres s’accordent aux réalités sociologiques qu’elles traversent.

 

En 2013, alors que je suis des cours de sculpture et de peinture traditionnelle chinoise à la Tianjin Academy of Fine Art, je formule une demande d'asile politique à L'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, qui m'accueillera jusqu'en 2016. Durant mon passage à l'ISBA, je passe une année 2013-2014 à Abidjan (Côte d'Ivoire) en résidence de création à la galerie Houkami Guyzegn, les liens avec l'INSAAC ont permis d'étudier l'essor du marché de l'art, j'y garde de nombreux contacts.

Après l'obtention de mon DNSEP avec félicitation pour mon travail sur Calais, je retourne à Abidjan avant de rentrer pour les Hauts-De-France, où j'y commence un travail intermittent dans la décoration pour la télévision et le cinéma.

En 2019, je fonde BRICOLEUR INDIGÈNE que je définis comme un studio de recherches plastiques et sociales. Sous ce nom, je participe à de nombreuses résidences de création et expositions collectives.

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